Le stationnement à Pyrénées 2000

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Sommaire: Résumé. 1. Préambule 2. Diagnostic. 3. Solution pour le confort du piéton. 4. Solutions pour le stationnement 4.1 Solution A (Construction d’un parking de 600 places à l’air libre). 4.2 Solution B (construction d’un parking enterré). 4.3 Solution C. 4.3.1 Avenue du grand termanal : 4.3.2 Avenue du serrat de l’ours : 4.3.3 Navettes. Résumé : Qui n’a pas vu Pyrénées 2000 un dimanche de février n’a rien vu ! Entre les voitures, les skieurs, les familles, la pagaille est indescriptible. L’association « Vivre à Bolquère » est bien consciente qu’il faut porter remède à ce qui est une erreur de conception de la station. C’est pourquoi elle fait des propositions. En 2005, la municipalité avait missionné un bureau d’études. Celui-ci avait évalué les besoins en stationnement et fait des propositions d’aménagement, à partir desquelles nous avons schématiquement présenté trois solutions variantes, de A à C. Elles sont présentées plus en détail aux chapitres suivants. Le lecteur comprendra que, pour notre association, la préférence va à la solution C (utilisation des espaces existants), qui répond bien aux besoins et présente trois avantages : L’investissement est le moins lourd. Dans une période où le changement climatique rend bien incertain l’avenir des stations de ski, il serait téméraire d’investir beaucoup, pour si peu de semaines, et pour combien d’années ? Les jeux d’enfants sont préservés, avec l’animation d’été. Les navettes créées pour desservir les parkings peuvent amener une animation qui ajoute à l’attrait de la station, et elles apportent une solution « durable » En bref, cette proposition C comporte : Des cheminements protégés pour les piétons, le long des deux voies principales. Un grand espace réservé aux piétons jouxtant le bas des pistes. Des stationnements au loin, dans les espaces disponibles. Des navettes pour ramener les skieurs depuis les parkings (ou depuis leur résidence) les jours de pointe. Préambule : Le visiteur qui arrive un dimanche de Février à Pyrénées 2000 est frappé par l’anarchie totale du stationnement et de la circulation. S’il veut pratiquer le ski et qu’il se présente après 10 h 30, il est obligé de laisser sa voiture à plusieurs centaines de mètres du bas des pistes (bien sûr, il aura pris soin de déposer sa famille au plus près, mais, lui, devra repartir se garer au loin). Il revient, ses chaussures de ski au pied, en marchant sur la chaussée, et en étant frôlé par les voitures. Quant au résident qui n’a pas la chance de loger au bas des pistes, il doit marcher au milieu des voitures, dans la neige, ses skis sur l’épaule, pour atteindre les pistes. Avec le risque de se faire accrocher les spatules par un conducteur pressé. S’il a loué chez Espeut, à 30 m des remontées, il lui reste encore à traverser, en chaussures de ski, le flot de circulation. Bref, tout visiteur qui a la chance de connaître des stations alpines bien conçues est effaré par l’inconfort, la pagaille, et le danger qui règnent ici. Disons pour être parfaitement honnêtes que cette erreur, de conception, est le fait de l’urbaniste, des administrations et des élus en charge à l’époque de la création de P2000. Disons aussi que le maire actuel et la municipalité en place en ont conscience, puisqu’ils avaient commandé une étude au cabinet Perrine dès 2005. Cependant, force est de reconnaître que, depuis, les choses n’avancent guère. Après une initiative timide (stationnement réorganisé et circulation des piétons protégée sur l’avenue du serrat de l’ours) la municipalité semble perdue dans ses réflexions. La participation des citoyens est au point mort. Après avoir présenté ses propositions en 2006, notre association considère que le moment est venu de trouver des solutions, elle pose donc à nouveau le problème … et propose des solutions. Diagnostic : Deux considérations incontestables permettent de poser un diagnostic partagé, au moins nous l’espérons. L’inconfort de la situation résulte de deux inconvénients : Le mélange piétons-véhicules est très désagréable et dangereux L’insuffisance du stationnement proche des remontées oblige à de longs parcours à pied, en chaussures de ski. Quantitativement le problème elle se pose ainsi. Il s’agit de trouver pour la super pointe d’hiver des places de stationnement à la journée pour les clientèles suivantes : - skieurs urbains à la journée (Perpignan, Barcelone, etc.) - résidents en Cerdagne Capcir et en basse Cerdagne (Llivia, Puigcerda, Bellver,etc.) - résidents de Bolquère et super Bolquère, voire même de Pyrénées 2000 Si l’on en croit les évaluations du cabinet Perrine le besoin global maximum est de 800 places, pendant 4 semaines par an. Solution pour le confort du piéton : Nous proposons, pendant la période de pointe, d’interdire le transit et de réserver aux piétons la centaine de mètres de route devant l’office du tourisme. Nous proposons d’appliquer avenue du grand termanal la même solution que sur le serrat de l’ours : Circulation des piétons protégée par une barrière Réorganisation du stationnement, en prenant au besoin sur la largeur de chaussée de circulation. 3 semaines de février+ semaine du Ier Janvier+ quelques week-ends, en stationnement pour la journée + résidents Ce qui interdit les investissements lourds La circulation est bloquée à l’extrémité des deux avenues sur une raquette de retournement. Pour la sécurité on doit aménager un, petit, giratoire au carrefour de la route de la forêt et de la RD 618 Solutions pour le stationnement : 1.1 Solution A (Construction d’un parking de 600 places à l’air libre) Proposée par le bureau d’études Perrine, elle consistait à étendre la « grenouillère » d’hiver sur le parking existant qui disparaissait. On construisait un nouveau parking pour 600voitures, à la place des jeux d’enfants qui étaient repoussés au-delà. En 2006 une pétition s’opposant à cette solution a recueilli 800 signatures. Si cet argument ne suffisait pas, nous pourrions ajouter ou répéter les suivants : Projet coûteux : environ 3 millions d’euros d’investissements Il repousse au loin les jeux d’enfants. Dans une station familiale ce serait absurde, surtout lorsqu’il faut, de plus en plus, penser à la saison d’été Hors des quatre semaines de pointe, le béton (ou le bitume) offre un bien triste spectacle 1.2 Solution B (construction d’un parking enterré) Elle consiste à construire sur le parking existant (devant le commerce de P. Chalon) une dalle qui permet l’extension de la « grenouillère » d’hiver. Les jeux d’enfants et la boucle de fond restent avec toutes les possibilités d’extension de la grenouillère d’été. Cette solution se caractérise par un coût d’investissement élevé (et des problèmes techniques non évaluées à ce jour, en raison de l’humidité du sol) 1.3 Solution C L’extension de la grenouillère d’hiver se fait au sud de la route, à proximité des jeux d’enfants. Autour de la bergerie on installe une piste pour débutants. On installe la garderie au RdC d’un des nouveaux immeubles. Le parking existant est conservé en grande partie, un élargissement de piste (de 25m environ) permet un meilleur accueil de la nouvelle piste verte. Le stationnement est organisé sur les chaussées et espaces existants. On exploite la très grande largeur des trottoirs pour permettre le stationnement et protéger les piétons, aux détriments de la largeur réservée à la circulation (ce qui accessoirement ralentit le flot). On peut évaluer comme suit les possibilités de stationnement : Avenue du grand termanal : Dans les 100 derniers mètres au plus près des remontées, côté nord, le stationnement en épis est séparé du cheminement piétons par une glissière, il est nécessaire de réduire la largeur de chaussée à 6m. Tronçon 1 côté nord Longueur 111 Stationnement en épis + piétons 1.5m, empiètements des véhicules en épis sur la chaussée : 1m Nb de places 44 Tronçon 1 côté sud Longueur 121 Stationnement en long Nb de places 27 Tronçon 2N Longueur 86 Stationnement en long + passage protégé piétons 1.5 m Nb de places 44 Tronçon 2S Longueur 106 Stationnement en long Nb de places 23 Tronçon 3N Longueur 226 Stationnement en long + passage protégé piétons 1.5 m Nb de places 50 Tronçon 3S Longueur 246 Stationnement en long Nb de places 55 Tronçon 4N Longueur 282 Stationnement laissé aux piétons Nb de places 0 Tronçon 4S Longueur 282 Stationnement en épis + une rangée en long Nb de places 175 1.3.2 Avenue du serrat de l’ours : Tronçon 1 côté Ouest Longueur 106 Stationnement laissé aux piétons Nb de places 0 Tronçon 1 côté Est Longueur 106 Stationnement en épis Nb de places 42 Tronçon 2 coté Ouest Longueur 158 Stationnement en long + passage protégé piétons1.5m Nb de places 35 Tronçon 2 coté Est Longueur 158 Stationnement en épis Nb de places 63 Tronçon 3 coté Ouest Longueur 181 Stationnement en long + passage protégé pietons 1.5m Nb de places 40 Tronçon 3 coté Est Longueur 211 Stationnement en épis Nb de places 85 Tronçon 4 coté Ouest Longueur 88 Stationnement en long + passage protégé piétons 1.5m Nb de places 20 Tronçon 4 coté Est Longueur 68 Stationnement en long Nb de places 15 Tronçon 5 Stationnement Parking existant derrière le cabinet médical, réorganisé Nb de places 70 1.3.3Navettes Les places de stationnement les plus lointaines sont à 500m des remontées mécaniques, il faut donc organiser, pendant la super pointe d’hiver, une navette qui passe très fréquemment. Pendant cette période on dédouble la navette existante : - la navette existante allant au village est maintenue - une deuxième navette au circuit raccourci dessert les parkings. Sur ce deuxième circuit, des navettes électriques, ou tirées par des chevaux, auraient alors l’avantage de donner à la station un petit air plus sympathique Soit 4 semaines et 4 week-ends. L’été ce cheval, ou ce véhicule électrique, pourrait : - tracter la tonne à eau qui sert à arroser les bacs à fleurs ; Aujourd’hui l’Unimog qui sert à cet usage parcourt 500m en une heure. Quel bilan carbone ! - tirer une calèche de promenade …